Interventions sur "augmenter"

30 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Vous êtes d'accord sur le projet économique de la Macronie, lequel consiste à ne pas augmenter les salaires réels et à ne jamais taxer les profits des multinationales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

…triple la prime. C'est un mensonge, puisqu'il ne triple pas la prime elle-même, mais son plafond ; le fait de tripler le plafond ne signifie absolument pas que la prime va augmenter. Jusqu'ici, le plafond était de 1 000 euros, or la somme moyenne touchée par celles et ceux qui en ont bénéficié était de 506 euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Vous parlez du bon vouloir des patrons, mais les responsables d'entreprise ne peuvent pas augmenter les salaires quand ils ne savent pas de quoi demain sera fait. C'est la vraie vie des entreprises : leur activité future n'est pas garantie, elles ne connaissent pas à l'avance le coût des matières premières – on voit bien qu'il augmente actuellement – et elles ignorent si elles auront encore des clients dans trois ans, si elles pourront faire face.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Vous voulez conditionner l'octroi de la prime à une augmentation de salaire ; en réalité, dans les cas où l'entreprise ne sait pas si elle sera en mesure d'augmenter les salaires dans trois ans, vous la dissuadez de verser la prime. Résultat : vous empêchez des salariés de toucher une prime à laquelle ils pourraient prétendre. Vous devriez donc voter contre votre propre amendement puisqu'il nuit aux salariés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Néanmoins et quelles que soient vos génuflexions, ce scrutin public va permettre de faire la clarté sur celles et ceux qui s'accommodent de l'idée d'une prime qui augmenterait le pouvoir d'achat de manière factice et très aléatoire. Répétons-le : cette prime étant soumise au bon vouloir des entreprises, seulement 4 millions de salariés sur 25 millions l'ont touchée et pour une somme modique de 506 euros en moyenne par personne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Nous craignons que les mesures inscrites dans ce projet de loi n'incitent les entreprises à ne pas augmenter les salaires alors que c'est une nécessité, notamment pour une raison évoquée par Sandrine Rousseau : l'inflation est installée dans la durée. On ne peut y faire face que par des salaires fixés au bon niveau et non par des mesures dites exceptionnelles mais qui deviennent récurrentes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

...que vous présentez est censé avoir pour but de protéger les plus modestes. Nous évoquions tout à l'heure les TPE et les PME. Mais qui peut croire que les plus modestes bénéficieront du relèvement du plafond de la prime, porté à 3 000 euros, alors que les TPE et PME en difficulté seront incapables de verser un tel montant ? Il y avait une myriade de mesures à prendre pour aider les TPE-PME et pour augmenter les salaires. Nous savons très bien que ce texte sera inefficace. J'ajoute que s'il faut plafonner le niveau de revenu éligible à la prime Macron, c'est parce qu'il n'y a aucune raison que les plus riches puissent toucher des augmentations de rémunération sans contribuer à la solidarité nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Vous aurez compris qu'il s'agit d'un amendement de repli. Je tiens à souligner que ce texte était très attendu par les Français de l'Hexagone, et plus encore par ceux des outre-mer. Pourtant, il ne rassure pas les familles ; il promeut des dispositifs coûteux et inefficaces. La prime dont vous vous proposez d'augmenter le plafond serait versée selon le bon vouloir du patron. Comme cela a été dit à plusieurs reprises, elle ne concerne pas grand monde : en 2021, seules 4 millions de personnes l'ont perçue, sur 25 millions de salariés. L'article 1er , en réalité, n'encourage pas les entreprises à augmenter les salaires : l'appât du gain financier toujours prime sur l'humain. Vous le savez, la seule réponse, nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

À défaut d'augmenter les salaires, nous proposons, par cet amendement de repli, que la prime soit versée une seule fois au cours de l'année civile car les primes ne doivent pas se substituer aux salaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...mois sur douze. C'est ce que nous souhaitons empêcher avec ces amendements de repli car une telle mesure, c'est l'assurance que les primes viendraient se substituer aux salaires. D'ailleurs, c'est le président du MEDEF (Mouvement des entreprises de France) lui-même qui le dit le mieux. M. Roux de Bézieux a en effet déclaré que « l'État a un double discours en la matière : officiellement, il faut augmenter les salaires mais, en coulisses, on nous dit de faire attention à ne pas nourrir l'inflation avec trop de hausses de salaires ». C'est bien la preuve qu'il s'agit d'une arnaque de votre part. Cette arnaque, nous l'avons démontrée à maintes reprises ce soir. En effet, seul un salarié sur six a reçu cette prime pour un montant moyen versé de 506 euros. Vous dites que le plafond de cette prime sera...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Il s'agit d'un amendement de repli. Dans l'attente de la discussion de la proposition du groupe Rassemblement national visant à augmenter les salaires de 10 % en allégeant les charges patronales, nous souhaitons, faute de pouvoir augmenter les salaires, augmenter le pouvoir d'achat des salariés. Puisque nous n'avons pas le soutien de la majorité, nous aimerions au moins avoir celui de tous les groupes d'opposition pour retourner dans nos circonscriptions avec un résultat concret plutôt que de se contenter de vaines paroles – je le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Il n'est pas possible que dans notre pays on puisse ne pas vivre de son travail, et c'est bien de cela qu'il est question ! Si vous n'acceptez pas l'idée qu'il faut augmenter les salaires pour permettre à chacun de vivre de son travail, vous êtes alors en contradiction avec les propos moralisateurs que vous tenez sans cesse. Oui, le travail a une valeur, et cette valeur se reconnaît financièrement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

...ais pour faire reconnaître la juste valeur du travail qu'ils accomplissent. Si vous pensez qu'aujourd'hui on peut ne pas vivre de son travail, c'est votre droit, mais nous, nous pensons qu'il n'est pas normal qu'il y ait aujourd'hui des travailleurs pauvres parce que cela montre que le travail n'est pas rémunéré à sa juste valeur. Et il n'y a qu'une seule façon de changer cette situation, c'est d'augmenter les salaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

...s députés de ce groupe nous parlent des PME, des TPE, des Français à qui il faut rendre l'argent… Mais de quels Français parlez-vous, collègues ? Ceux qui touchent 7 000 euros et qui vont pouvoir se verser des primes de 3 000 euros, soit percevoir au total 10 000 euros, ce sont bien des riches ! Je me pose alors une question : pour qui roulez-vous ? Roulez-vous pour les Français dont nous voulons augmenter les salaires ou pour ceux qui en ont déjà plein les poches et veulent s'en mettre encore plus plein les poches ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

...ant s'élevait à 590 euros. En plus d'être faible, il est en recul. La prime, créée en 2018 en réponse au mouvement des gilets jaunes, a été prolongée en 2019, en 2020, en 2021 puis en 2022. On a beau changer son nom, elle reste une prime exceptionnelle dont on se sert pour faire face aux problèmes de pouvoir d'achat alors qu'elle n'a plus rien d'exceptionnel. C'est pourquoi nous vous demandons d'augmenter les salaires. Pierre Dharréville a parlé de contournement des salaires. Il y a de votre part, en effet, non seulement la volonté de contourner les salaires, mais aussi celle de contourner le financement des organismes sociaux, de la sécurité sociale, des caisses de retraite et de l'UNEDIC.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Mes chers collègues, je vais vous parler de l'article 1er , puisque c'est celui que nous nous apprêtons à examiner. Par cet article, monsieur le ministre, vous voulez tripler le plafond de la prime de partage de la valeur (PPV). Pour le moment, elle peut atteindre 2 000 euros, mais la somme octroyée n'est en moyenne que de 500 euros. Plutôt que d'augmenter son plafond, il faudrait identifier les freins à son versement, et les lever ; c'est le sens des amendements que nous vous proposerons durant l'examen du présent article. En effet, il faut améliorer votre projet en adaptant davantage le dispositif aux réalités des entreprises de nos territoires. La prime peut certes être versée en plusieurs tranches, mais la décision de la verser ne peut avoir li...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...développent pour réclamer des augmentations de salaire : les salariés ne veulent pas d'un pourboire sponsorisé par l'État et versé sans aucune condition. Ils veulent un salaire qui soit une garantie sociale, individuelle et collective. Or vous refusez obstinément de leur donner droit à un salaire durable, qui ouvre des droits en matière de solidarité, et qui rémunère le travail accompli. Il faut augmenter le SMIC et redonner une dynamique à l'échelle des salaires, grâce à un dispositif d'accompagnement. Nous en avons proposé un pour les TPE et les PME. Avec le SMIC on vit mal, on survit, on galère ; le reste à vivre s'amenuise, pour nombre de familles. Vous brandissez la menace de la fusion des branches : si tant est que celle-ci soit profitable, c'est une menace en peau de lapin. Nous vivons dan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Il faut rémunérer le travail, permettre aux salariés de vivre bien. Vous ne le faites pas. Puis vous nous expliquez qu'il est difficile d'augmenter les montants des pensions de retraite, que vous ne financez pas, puisque vous choisissez de contourner les salaires ! D'ailleurs, vous revalorisez les retraites en dessous du taux de l'inflation. Ne vous tournez pas vers la droite pour trouver des solutions. Il est temps de faire d'autres choix, de sortir des recettes du passé, qui n'ont pas donné de résultats ; il est temps de toucher à la fina...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVictor Catteau :

Une fois de plus, le Gouvernement a raté le coche. Pour pallier l'inflation et améliorer le pouvoir d'achat, il est léger de proposer à nos compatriotes une prime. Les banques n'en tiendront pas compte et cela n'augmentera pas durablement leur pouvoir d'achat. Pour parvenir à une continuité de l'aide, il faudra adopter des mesures beaucoup plus fortes. Il aurait été préférable, comme Marine Le Pen l'a proposé pendant la campagne présidentielle, de donner aux entreprises la possibilité d'augmenter les salaires de 10 %, en exonérant cette hausse des cotisations patronales – c'est ce que nous voulons faire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras :

Comme l'a dit mon collègue Bazin, la PPV – dont le montant va augmenter – devrait être versée en plusieurs fois pour faire en sorte que les salariés aient réellement plus de pouvoir d'achat. Un versement en une seule fois est trop contraignant ; je vous invite à y réfléchir, monsieur le ministre, et à prévoir son versement en plusieurs fois.